On dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. C’est pourquoi la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (FEO) demeure préoccupée par les annonces et les mesures du gouvernement de l’Ontario depuis le début de la pandémie. Si l’une ou l’autre est à elle seule une source d’inquiétude, ces annonces et mesures combinées font craindre que le spectre de la privatisation et de l’exploitation de notre système d’éducation financée par les fonds publics passe largement inaperçu jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Prenons par exemple les deux récents appels d’offres de l’OQRE lancés aux développeurs de tests en ligne pour l’évaluation des mathématiques en 9e année et pour le test de compétences en mathématiques. S’ajoute à cela le mandat élargi de TFO, en vertu du projet de loi 197, qui vise l’élaboration d’un répertoire de cours virtuels pour l’année scolaire 2020-2021 aux fins des deux crédits de cours en ligne exigés par le gouvernement pour l’obtention du diplôme d’études secondaires. Les déclarations publiques et les modifications des politiques du ministre de l’Éducation donnent l’impression que le système d’éducation de calibre mondial financé par les fonds publics de l’Ontario est en train d’être propulsé dans une direction qui risque de le miner.
« La FEO et ses membres croient de tout cœur en l’éducation financée par les fonds publics, déclare Parker Robinson, président de la FEO. Nous nous opposerons toujours à toute forme de privatisation. »
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